Dans un monde de plus en plus tourné vers la digitalisation, la tokenisation des actifs physiques ou Real World Assets (RWA), est en train de révolutionner la façon dont nous concevons la propriété et l’investissement. Cette transformation profonde ne se limite plus aux actifs numériques, comme les cryptomonnaies ou les NFTs : aujourd’hui, tout peut devenir un actif digitalisé. De l’immobilier à l’art, en passant par les matières premières, la tokenisation redéfinit notre rapport aux biens tangibles.
Expert de cette révolution, CLS CAPITAL, société d’investissement et de conseil basée aux États-Unis, fondée par Laurent Castel et Alexis Desilles, se positionne comme un acteur clé de cette mutation. Avec une équipe d’une vingtaine de consultants répartis entre les États-Unis et l’Europe, la société aide ses clients à explorer les nouvelles frontières de l’investissement, notamment par l’intégration des actifs réels dans des stratégies d’investissement basées sur la blockchain.
Une opportunité pour tous ?
« Ce qui est fascinant avec les RWA, c’est qu’ils ouvrent des portes que l’on croyait fermées », explique Laurent Castel, co-fondateur de CLS CAPITAL. “Avant, l’immobilier de luxe ou les œuvres d’art étaient réservés à une élite. Aujourd’hui, grâce à la tokenisation, tout un chacun peut posséder une fraction d’une œuvre de Banksy ou d’un immeuble à New York. C’est un peu comme avoir sa part de gâteau… sauf que maintenant, tout le monde peut y goûter.”
La tokenisation permet de fractionner des actifs physiques en unités numériques échangeables sur une blockchain, rendant des investissements traditionnellement illiquides plus accessibles et flexibles. Ces fractions peuvent être achetées, échangées ou revendues, à la manière des cryptomonnaies, sur des plateformes spécialisées.
« C’est une nouvelle manière d’investir », renchérit Alexis Desilles, avec son sourire en coin habituel. « Avant, si vous vouliez investir dans un immeuble, il fallait trouver plusieurs millions de dollars sous votre matelas. Maintenant, une centaine de dollars suffit pour posséder une petite part de ce gratte-ciel. Bon, vous n’y aurez pas d’appartement avec vue sur Central Park, mais au moins, vous serez propriétaire d’une part symbolique ! »
Une nouvelle ère pour les investisseurs
Pour les investisseurs traditionnels, la tokenisation des RWA marque un tournant majeur. L’immobilier, autrefois réputé pour sa solidité, mais sa faible liquidité, devient désormais un marché dynamique où les transactions peuvent se faire rapidement et à moindres coûts. De même, l’art, souvent perçu comme un domaine élitiste, se démocratise grâce à la possibilité d’acheter des fractions de grandes œuvres.
« Cette transformation ne concerne pas seulement les particuliers », explique Laurent Castel. « Les entreprises et les fonds d’investissement commencent à s’y intéresser sérieusement. Les RWA permettent de diversifier les portefeuilles tout en offrant une nouvelle classe d’actifs plus accessibles et liquides. »
Un défi pour les régulateurs
Cependant, comme pour toute nouveauté, la tokenisation des actifs physiques soulève également des questions. Les régulateurs sont confrontés à un nouveau défi : comment encadrer cette révolution sans freiner son développement ? La question de la propriété et des droits de chaque détenteur d’une fraction d’actif reste complexe à gérer.
« On dirait parfois que les régulateurs avancent prudemment face à une technologie qui évolue à une vitesse vertigineuse, » commente Alexis Desilles avec un sourire. CLS CAPITAL travaille main dans la main avec des experts juridiques pour s’assurer que les investissements tokenisés respectent les normes et offrent une sécurité maximale aux investisseurs.
Une vision pour l’avenir
Chez CLS CAPITAL, la vision est claire : la tokenisation des RWA n’est pas une tendance passagère, mais bien une révolution profonde. Laurent Castel et Alexis Desilles sont convaincus que dans les années à venir, la tokenisation des actifs physiques sera aussi courante que l’achat d’actions en ligne.
« Je vois un futur où posséder une fraction de gratte-ciel, de forêt ou même d’une voiture de collection sera aussi banal que de commander un café », conclut Laurent Castel, avec sa touche d’optimisme visionnaire. « Et qui sait, peut-être qu’un jour, vous posséderez aussi une petite part de Mars. Après tout, tout est possible. »