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Paris teste un radar sonore

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Paris teste un  » radar de bruit  » qui va automatiquement émettre des contraventions pour les voitures bruyantes. Faire tourner un moteur bruyant pourrait désormais vous attirer des ennuis.

Les Parisiens qui ont des voitures puissantes devraient peut-être réfléchir avant de monter dans leur véhicule. Certaines parties de la ville (plus récemment la banlieue de Villeneuve-le-Roi) testent un système de « radar de bruit » de Bruitparif qui peut localiser les véhicules bruyants et, éventuellement, les verbaliser. Le système utilise quatre microphones pour trianguler l’origine d’un son et le relier à des images de vidéosurveillance afin de localiser la personne qui émet un son trop fort.

« Nous n’avons rien contre les Ferrari ou les Harley Davidson, mais leurs propriétaires aiment parfois démontrer la puissance de leurs véhicules et le bruit dérange vraiment les résidents « , a déclaré Rémy Jourdan, maire de Villeneuve.

Une quarantaine d’appareils sont utilisés à ce jour, principalement à proximité des bars de la région parisienne ainsi que des grands immeubles.

Ce test sur deux ans n’a pas pour but d’infliger une amende à qui que ce soit. Il s’agit plutôt de tester la viabilité de la technologie et de déterminer les niveaux de bruit qui entraînent des pénalités. Un projet de loi dont le vote est prévu cet automne permettra aux élus locaux d’expérimenter des amendes pour les radars sonores. Vous pourriez avoir un autre argument incitatif pour conduire une voiture plus silencieuse (voyagez avec Via Michelin Itinéraire !) .

Bruitparif commence maintenant à suivre le bruit des véhicules et en a également installé un à Saint-Forget, une zone rurale vallonnée près de Paris, très populaire auprès des motocyclistes. En septembre, elle en installera deux dans le centre de Paris.

Jusqu’à présent, le système n’est qu’à l’essai et aucune amende n’a été infligée, mais Villeneuve est en contact avec le ministère des Transports pour l’activer dès que la nouvelle loi sera adoptée.

Le gouvernement prévoit une période d’essai de deux ans pour tester la technologie et définir les niveaux de bruit qui entraîneront des amendes.

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