Le Parker Solar Probe volera de nouveau près du soleil le 1er septembre.
Au cours des derniers mois, la sonde solaire Parker de la NASA a volé plus près du soleil que tout autre engin spatial qui l’a précédée, non pas une, mais deux fois sur deux survols. La sonde a évidemment recueilli autant de données que possible afin de mieux comprendre le soleil. Aujourd’hui, l’équipe de mission au laboratoire de physique appliquée de Johns Hopkins, dans le Maryland, vient de recevoir la transmission finale des 22 gigaoctets de données scientifiques recueillies lors de ces deux rencontres. C’est 50 pour cent de plus que ce à quoi il s’attendait, tout cela grâce au système de télécommunications de l’engin spatial qui fonctionne mieux que prévu.
L’équipe au sol de Parker a découvert peu après le lancement que la sonde est capable d’un débit descendant plus élevé. En fait, ils profitent de cette capacité en demandant à la sonde d’envoyer encore plus de données de la deuxième rencontre en avril. Au cours de cet événement, les quatre séries d’instruments scientifiques de l’engin spatial ont été très occupés à recueillir de l’information. C’est pourquoi l’équipe de mission s’attend à recevoir 25 Go supplémentaires de données scientifiques entre le 24 juillet et le 15 août.
L’équipe de la mission rendra publiques les données des deux premières rencontres plus tard cette année. Avant que cela ne se produise, l’engin spatial effectuera son troisième survol, qui débutera le 27 août et se rapprochera le plus possible le 1er septembre. Les chercheurs espèrent qu’au cours des prochaines années, la mission pourra recueillir l’information dont nous avons besoin pour élucider certains des plus grands mystères du Soleil, notamment pourquoi la couronne solaire (son aura de plasma) est beaucoup plus chaude que sa surface visible.